Depuis sa création en 2014, la fondation Générations.Bio met en place de nombreuses actions pour favoriser un système de production alimentaire autonome. Elle a notamment cocréé un programme baptisé Living STEM qui favorise l’enseignement des STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques) par le biais de la permaculture. La fondation envisage aujourd’hui d’enrichir le programme avec de nouvelles actions à déployer sur une période de deux ans.

Développement durable et enseignement

Générations.Bio est une fondation d’utilité publique qui entend « contribuer à la transition collective vers des sociétés plus écologiques et plus humaines, respectueuses de la Terre et des Hommes pour garantir un développement durable et un avenir meilleur pour tous ».

La fondation déploie son activité depuis le Brabant wallon, à la ferme bio du Petit Sart qui est aussi son siège social. La ferme est ouverte au public, aux maraichers sans terre et à tous les agriculteurs qui aspirent à mieux vivre de leur métier de façon durable et rentable.

En collaboration avec 6 partenaires européens, Générations.Bio a également cocréé un programme baptisé Living STEM qui allie la permaculture et l’enseignement des STEM. Dans ce cadre, elle a par exemple lancé un programme pour initier des écoliers et étudiants aux sciences du vivant. Elle envisage aujourd’hui d’enrichir ce programme avec un nouveau projet qui sera réalisé sur deux ans.

Un potager pédagogique pour mettre la théorie en pratique

La création d’un potager pédagogique expérimental forme le premier volet de ce nouveau projet.
Le potager favorisera la permaculture et s’inscrira dans l’écosystème autour de la ferme.

Une serre enterrée permettra de cultiver hors sol en hiver et de montrer le profil pédologique de la terre. Les jeunes y apprendront entre autres à réaliser une couche chaude pour les semis du printemps, mas aussi à conserver les graines pour préserver les variétés locales, à organiser et à gérer une grainothèque. L’économie de l’eau en culture et la récupération des eaux de pluie seront également à l’ordre du jour ainsi que les alternatives aux intrants chimiques.

Hors périodes scolaires, le potager sera accessible à différents acteurs. Les asbl locales pourront y organiser leurs animations et les entreprises leurs sessions de team-building. Le potager sera également ouvert aux organisations de jeunesse et aux initiateurs des ceintures alimentaires actives dans toute la Belgique. 

Lors des congés scolaires, de jeunes jardiniers passionnés seront invités à des ateliers-rencontres avec d’autres jeunes en recherche d’autonomie alimentaire. Tous les visiteurs du potager pourront profiter de la « bio’thèque » qui proposera des ouvrages thématiques et adaptés à différentes tranches d’âge.

Soutenir les enseignants qui multiplieront les potagers

Le projet a également pour vocation de former les enseignants appelés à encadrer l‘implantation d’un potager permaculturel dans leurs écoles. Le potager du Petit Sart servira donc de modèle pour apprendre les principaux gestes à poser au rythme des saisons. Les enseignants pourront ainsi dupliquer un écosystème analogue dans d’autres lieux.

Un maraicher expérimenté accompagnera les enseignants et leurs élèves dans l’implémentation de minimum 5 potagers au sein même de leurs écoles ou à proximité. Des périodes d’échanges pédagogiques entre enseignants d’autres régions seront programmées.

Permaculture, technologies et sciences

Le second volet du projet est plus technologique et scientifique. Il s’agit en effet de valider les outils pédagogiques de Living STEM, de suivre différentes expérimentations et d’associer apprentis jardiniers et férus de nouvelles technologies.

Concernant la validation des outils pédagogiques, un programme d’éveil à la permaculture sera testé pendant deux ans via l’expérience de cogestion du potager sur les 4 saisons.

Sur le plan expérimental, plusieurs réalisations concrètes permettront de tester des pratiques dans divers domaines tels que la biodynamie, l’agroécologie et l’électroculture.

Des volontaires passionnés de nouvelles technologies numériques pourront partager avec les élèves et stagiaires divers programmes et applications informatiques. Météo locale, ensoleillement, identification des plantes mais aussi infos sur les qualités nutritionnelles d’un produit alimentaire industriel et parfois bio ou conseils anti-gaspi alimentaire de la semaine.

Une équipe solide

Pour mener à bien son projet et assurer la pérennisation du programme, Générations.Bio mise sur un encadrement professionnel permanent, en plus de son réseau de bénévoles. Un coordinateur à temps plein, déjà impliqué dans le projet Living STEM, sera d’ailleurs chargé des relations avec une vingtaine d’écoles primaires et secondaires bruxelloises et wallonnes. Il sera épaulé par 2 maraichers producteurs qui participeront à la création du potager et assumeront un rôle pédagogique.

Des conseillers en pédagogie et formations prêteront assistance à l’accompagnement des enseignants désireux de tester ce projet pilote. Ils seront aussi sollicités pour améliorer et compléter les outils pédagogiques sur la base de l’expérience acquise dans le potager expérimental.

QiGreen soutient ce projet pendant la période pilote de 2 ans qui vise à mettre en place le prototype d’un écosystème pédagogique, à valider des outils pédagogiques STEM associés à la permaculture, à former des enseignants et à définir un potager permaculturel modèle.

QiGreen apprécie l’ambition du projet de créer une synergie entre tous les acteurs de l’écosystème tout au long de l’année et de chercher à garantir la réplicabilité du modèle dans les écoles.

Pour en savoir sur le programme Living STEM : https://www.livingstem.eu/fr/