Des citoyens qui se regroupent sur un coin de terre pour y cultiver des légumes, c’est le début d’une association qui ouvre tous les possibles. L’asbl Le Chant des Possibles met en place diverses activités qui tendent à améliorer la relation avec la terre nourricière. Aujourd’hui, de nouveaux projets sont en cours pour aménager un bâtiment, renforcer l’autonomie en eau et créer une mare.

Expériences et savoirs en jardinage biologique

À l’origine du Chant des Possibles, il y a un groupe de citoyens avec une vision commune et une volonté de partager des expériences et des savoirs. En 2018, ils s’associent pour trouver un terrain et le cultiver ensemble.

L’acquisition collective de plusieurs ares à Braine-le-Comte, dans la province du Hainaut, marque le début des projets. Un potager collectif voit le jour, des cours de jardinage sont organisés et des ateliers pour la sauvegarde de la biodiversité et la pratique du zéro déchet sont mis en place.

L’aménagement du terrain se poursuit au fil des mois. Des espaces de biodiversité sont ajoutés, des mises en culture de légumes sont réalisées en commun. Une première journée « Portes ouvertes » est même organisée en 2020 pour mieux faire connaître les lieux.

Des travaux pour aménager un nouvel espace didactique

La charte, disponible sur le site Internet de l’association, synthétise les différents buts poursuivis. La réflexion permanente, l’autonomie et l’apprentissage y occupent une bonne place. Pour les atteindre, l’association souhaite développer un écolieu didactique.

Cet espace doit permettre d’expérimenter et de transmettre les connaissances pratiques à un maximum de personnes, tout en créant du lien social et en promouvant la solidarité. De multiples activités sont envisagées : formations, ateliers, conférences-débats et rencontres en vue de développer l’autonomie alimentaire des participants.

Les membres de l’association se sont donc retroussé les manches pour réaliser les divers travaux nécessaires à l’aménagement de l’espace didactique. Et les tâches ne manquent pas. Un bâtiment nouvellement acquis doit être assaini, rénové et aménagé. Il pourra ensuite remplir ses nouvelles fonctions : accueil, information, formation, espace de stockage et de rangement.

La construction d’un poulailler et l’installation de trois citernes de 20.000 litres chacune sont également inscrites au planning. Ces citernes doivent favoriser une plus grande autonomie en eau pour les cultures. Actuellement, l’arrosage se fait en effet principalement avec l’eau de distribution achetée au voisin. L’autonomie en eau sera également d’un grand secours pour l’aménagement d’une mare de quelque 30 m².

Même si les bonnes volontés et l’enthousiasme font des merveilles, l’achèvement de tels travaux demande aussi d’engager des frais. QiGreen a choisi d’apporter son soutien à l’association pour en couvrir une partie.

Plus précisément, la Fondation intervient dans les frais d’isolation de la toiture du bâtiment et d’installation de panneaux photovoltaïques, l’achat des citernes, pompes et matériaux de rénovation, la mise en conformité électrique et la construction de la mare. Pour en savoir plus sur les différents projets du Chant des Possibles, et pourquoi pas vous joindre au chœur, vous pouvez vous rendre sur la page Facebook de l’association ou vous abonner à leur newsletter trimestrielle.