Depuis 1974, l’association Fondacio déploie des projets en faveur de jeunes et de personnes en situation précaire. Elle organise également des formations ouvertes à un plus large public.

Lors de leur dernier congrès international en 2018, les responsables de l’association ont choisi de s’engager prioritairement dans les enjeux d’écologie et de développement durable. Le nouveau centre de formation sur le site de l’Esviere à Angers et le développement du site de l’Ermitage à Versailles font partie des réponses à ces enjeux prioritaires. 

Le site de l’Esviere, trois hectares consacrés à l’écologie 

Situé dans le centre-ville d’Angers, la propriété du site de l’Esviere est en cours de rénovation. L’objectif est de développer un centre de formation pour sensibiliser aux enjeux de la planète et accompagner les personnes qui s’engagent personnellement ou collectivement dans des projets concrets.

Actuellement, 220 jeunes sont déjà accompagnés quotidiennement. La nouvelle infrastructure permettra d’accueillir quelque 1.000 personnes par an dont 400 pourraient bénéficier de l’encadrement quotidien. Une attention toute particulière est portée à la sensibilisation des étudiants et des personnes en précarité par le travail direct de la terre.

Le projet architectural lui-même et la future gestion du site sont entièrement pensés dans un souci de développement durable. Les nouvelles constructions et les rénovations intègrent des matériaux écologiques, les végétaux remplacent le béton, le jardin est aménagé pour y accueillir un potager et un compost partagés, etc. À terme, près de 3.000 m² seront ainsi consacrés à la permaculture en plein centre-ville. Une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) sera également organisée à partir du site.

Le site de l’Ermitage : développer un projet de réinsertion par la culture maraîchère

Comme à Angers, le site de l’Ermitage est un lieu de formation. Plusieurs actions concrètes y sont par ailleurs déjà en cours, parmi lesquelles une démarche zéro-déchet, une gestion en permaculture du parc, un potager et un compost partagés avec les habitants du quartier et différents événements sur le thème de l’écologie.

Un projet de réinsertion par la culture maraîchère verra bientôt le jour. À cette fin, une partie du parc sera transformée en zone de maraîchage urbain géré en permaculture. Des personnes en réinsertion seront formées et associées au projet. Une partie des légumes produits sera utilisée dans la structure « restauration du centre » qui fabrique et vend 12.500 repas par an.

Le bénéfice est donc triple puisque la nouvelle zone de maraîchage contribuera non seulement à l’insertion professionnelle d’un public précarisé mais aussi à une biodiversité plus grande sur le site tout en permettant d’offrir une alimentation plus saine et plus respectueuse de l’environnement.

Un coup de pouce avant l’autofinancement

La Fondation QiGreen intervient plus particulièrement dans les projets de potagers à développer sur les deux sites.  Ces projets, qui s’autofinanceront d’ici quelques années, répondent en effet à plusieurs des objectifs de la Fondation, entre autres :

  • promouvoir la conscientisation citoyenne à l’urgence de répondre aux défis écologiques ;
  • préparer les générations futures par une éducation au respect des êtres vivants et de la nature ;
  • conserver la santé des sols ou les régénérer ;
  • assurer une agriculture biologique ;
  • soutenir l’enseignement de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.